La Bête: Résumé

Introduction

Un cours résumé sur « LA BETE DU GEVAUDAN »: récapitulatif chronologique de faits, mettant en évidence les principales dates, leur successions dans le temps, depuis 1764, date de la première victime « officielle », jusqu'en 1767, date de sa mort ... également « officielle ».

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Résumé

Le 30 Juin 1764, est décédée Jeanne BOULET, 14 ans, au hameau des HUBACS, paroisse de SAINT-ETIENNE-DE-LUGDARES, victime de blessures imputées à une « béte »: elle est la première victime d'une longue série, connue sous le nom de « LA BÊTE DU GEVAUDAN ».

Des attaques se succèdent, et Monsieur LAFONT, syndic de MENDE, fait venir de MONTPELLIER, en Septembre 1765, les Dragons du Comte de MONCAN, commandés par le Capitaine DUHAMEL.

Malgré cela, le 03 Décembre 1764, l'Evêque de MENDE, Monseigneur CHOISEUL-BEAUPRE, promulgue un mandement sur « La Bête », ou il évoque la colère divine.

Puis, un fameux louvetier normand, DENNEVAL, est mis à contribution en Février 1765. Enfin, Monsieur ANTOINE, le grand maître des chasses de Louis XV,  tue en Septembre 1765 un grand loup dans les bois dit des « CHAZES ». Ouvert par un chirurgien de SAUGUES, ses entrailles ne révèlent aucun restes humains, mais il sera embaumé, puis présenté à la cour et au Roi, le 01 octobre 1765. La « bête du Gévaudan » est morte…

En ce milieu du XVIII° siècle, entre 1764 et 1765, de nombreux corps de femmes et d'enfants avaient été retrouvés, morts, et portant des marques laissant à penser à l'attaque d'un animal. Des témoignages relataient la mise en déroute d'une « béte féroce »; c'est le cas avec « le combat de PORTEFAIX », en Janvier 1765, ou encore en Aout 1765 avec « la pucelle du Gévaudan contre la bête » ...

Tout continu jusqu'à ce que le 19 Juin 1767, Jean CHASTEL, de la paroisse de BESSEYRE SAINT MARY, abatte « une bête » par un coup de fusil et une balle bénie à la procession du 15 Août précédent, lors d'une chasse conduite par le Marquis d'APCHER, au bord de la forêt de TEYNAZERE, sur LA SOGNE D'AUVERS, près de la paroisse de NOZEYROLLES. L'animal abattu est décrit dans le rapport de Maître MARIN, notaire, assisté des chirurgiens de SAUGUES, les BOULANGER, père et fils.

Après un tour du pays, il fut présenté au Roi. Nulle récompense, l'affaire étant déjà close.

La « BESTIO DEL GEBODAN » a alors officiellement tué 104 personnes, pour 157 ou 179 victimes recensées, en majorité des enfants, adolescents et femmes, aucun individu mâle de plus de 18 ans ne lui étant imputable.

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