Templiers: sommaire

Introduction

En 1118, 9 personnes, dont Hugues de PAYNS, Geoffroy de SAINT-OMER et sept compagnons d'arme, Geoffroy BISOL, Payen de MONTDIDIER, André de MONTBARD (oncle de Bernard de CLAIRVAUX), Archambaud de SAINT-ARMAND, Rosal, Godemar et Geoffroy, proposent au Roi Baudouin II de JERUSALEM, la mise en place d'une troupe permanente, ordre militaire et religieux, pour garantir la défense de la ville, et assurer la liberté des routes aux pélerins.

Ils font voeux devant Garimond, Patriarche de JERUSALEM, de se consacrer à la protection des pélerins en Terre Sainte, et obtiennent de Baudouin II, le droit de demeurer dans l'aile du Palais Royal, qui jouxte l'ancienne Mosquée EL AQSA, où s'élevait l'antique Temple de SALOMON, d'où leur nom de Templiers ou encore:

  ♦ Pauvres Soldats du Christ et du Temple de Salomons
  ♦ "Pauperes Commilitones Christi Templique Salomonici".

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Origines

En fait, depuis 1104, puis vers 1114, Hugues de PAYNS et son très riche Seigneur, Hugues, Comte de CHAMPAGNE, ont déja fait deux voyages en Terre Sainte.


A son retour, le Comte de CHAMPAGNE prends sous sa protection directe, un jeune Moine de CITEAUX, neveu de André de MONTBARD, du nom de Bernard de FONTAINE, à qui il donne ses terres de CLAIRVAUX.


Entre temps, en 1109, Etienne HARDING, très proche du puissant Comte de CHAMPAGNE, est élu Abbé de CITEAUX, et réforme la pensée Bénédictine pour donner le mouvement Cistercien. Puis en 1115, justement, fait venir un moine de LA CHAISE DIEU, spécialiste des textes hébraïques.


En 1118, le Patriarche de JERUSALEM octroie le Temple de SALOMON pour résidence, et pendant 8 ans, ils procédent à des fouilles sous le Temple, jusqu'en 1126, date à laquelle le puissant Comte de CHAMPAGNE, abandonne tout, femme, enfants, fortune et pouvoirs, pour se joindre aux Templiers.

Finalement, en 1127, au Concile de TROYES, une totale indépendance leur est accordée,tant vis à vis du clergé que des souverains.

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Evolutions

Initialement à 9 personnes, lors de la fondation en 1118, ils restèrent ce petit nombre jusqu'en 1128, où le Concile de TROYE confirme La Règle, inspirée sur celle de Saint Benoît, complétée par Bernard de CLAIRVAUX, qui leur accorde le droit de posséder et régir terres et vassaux, de percevoir des dîmes octroyées en aumônes.


En 1130, L'Ordre du Temple, fort de plusieurs milliers de Frères, après une premiére bataille contre les musulmans, devient L'armée réguliére du Royaume de JERUSALEM. Saint-Bernard écrit:

  ♦  "De laude novae militiae ad Milites Templi".

Le 29 Mars 1139, la constitution est fixée par bulle du pape Innocent II, "Omne datum optimum", accordée à Robert de CRAON, pour privilèges, indépendance et exemption de la justice épiscopale.

C'est seulement en 1147 que le pape leur octroie la Croix pattée rouge. Auparavant, les chevaliers étaient seulement vêtus d'un manteau blanc et les sergents d'un manteau brun.

En 1165, les statuts hiérachique sont écrit en francais, avec "Les Retraits": L'Ordre du Temple ne relève plus que du Pape, et devient en fait, totalement indépendant.

Le Vendredi 13 Octobre 1307, au matin, la première grande rafle organisée en FRANCE avec l'arrestation simultanée de (presque) tous les Templiers du royaume.

Le 18 Mars 1314, Jacques de MOLAY et Geoffroy de CHARNAY sont livrés aux flammes du bûcher ...

Au cours du XIIIe siècle, elles augmentèrent jusqu'à dix-sept provinces:

  ♦  4 en ORIENT,
  ♦  5 en FRANCE,
  ♦  4 en EUROPE,
  ♦  4 dans la PENINSULE IBERIQUE.

Toutefois, on retient en général, 21 Provinces:
  ♦  JERUSALEM, TRIPOLI, ANTIOCHE, CHYPRE, Petite ARMENIE.
  ♦  FRANCE, POITOU, AUVERGNE, PROVENCE, BOURGOGNE.
  ♦  PORTUGAL, CASTILLE, ARAGON, VALENCE.
  ♦  SICILE et Les POUILLES, ROMETOSCANE et LOMBARDIE.

L'organisation, dirigée par Le Grand Maître, comprends des Chevaliers (recrutés dans la noblesse), des auxiliaires Sergents et Ecuyers (appartenant à la bourgeoisie ou au peuple), des Prêtres assurant le service religieux et les sacrements, et enfin, des Serviteurs et aides divers venant du bas de l'échelle sociale.

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Signes distinctifs

La croix pattée est dite croix templière. Différentes symboliques associées:

  ♦ Caractère circulaire: ce sont les forces disposées au centre du cercle théorie de l'infinie spirale.
  ♦ Dérivé de la croix celtique: lignes courbes pour les rames chevaleresques des légendes celtes avec l'escarboucle alchimique.
  ♦ Symbole adopté par les Chevaliers du Temple, en 1128 pour leur fondation au concile de TROYES.
  ♦ Cette croix est également le symbole des croisés et des croisades.

Elle est représentée en ROUGE sur un fond BLANC et NOIR, sur l'étendard, le GONFANON BAUSSANT. Selon Jaques de VITRY, alors Evêque de ACRE:
  ♦ NOIR (de sable): férocité des templiers envers leurs ennemis (des lions en guerre), mais aussi humilité et pénitence
  ♦ BLANC (d'argent): amour franc et bienveillant pour les amis (des agneaux en paix), ou encore pureté.
  ♦ ROUGE (de gueules): ...


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Organisation

L'Ordre du Temple est une organisation très structurée, et trrès hiérachisée:
 ♦ Le Chapitre Général: c'est un conseil de 13 personnes (8 chevaliers, 4 sergents et 1 chapelain) qui décide de tout.
 ♦ Le Grand Maître: élu par le Chapitre Général, résidant obligatoirement à JERUSALEM, il a surtout un rôle représentatif, sauf au combat ou il commande.
 ♦ Le Sénéchal: c'est le Lieutenant-Général qui remplace le Grand Maître en son abscence.
 ♦ Le Maréchal du Couvent du Temple: chef militaire, responsable des effectifs et des armements des Chevaliers, il commande les Maréchaux des Provinces.
 ♦ Les Maîtres de Provinces: maisons de rapport ou maisons de combat, chacune est géré par un Commandeur.
 ♦ Les Commandeurs: ce sont les trésories de l'Ordre du Temple. Celui de la Terre de JERUSALEM est le 4° personnage de l'Ordre.
 ♦ Les Frêres Chevaliers: commandeur de maison.
 ♦ Les Frêres Sergents: différents corps de métiers et fonctions associées (Gonfanonier, Turcopolier, Sous-Maréchal, Casalier, drapier, clavaire, servant, infirmier ou chapelain ...)
♦ Les Visiteurs: ils sont les représentants du Grand Maître dans chque pays.

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Les Maitres de l'Ordre du Temple

On référence 23 Grands Maîtres de l'Ordre du Temple:
Hugues de PAYNS: 1118 - 1136 (fondateur).
Robert Le BOURGUIGON: 1136 - 1147 (entretien des relation secrêtes avec les Sarrasins).
Everard Des BARRES: 1147 - 1173 (sauve le Roi de FRANCE).
Robert: 1150 (tué à SAINT-JEAN-D'ACRE).
Bernard DE TRAMELAI: 1151 - 1153 (Grand Maître N°4 selon le roi Louis VII).
André De MONTBARD: 1153 - 1156 (Quitte l'Ordre et rentre à CLAIRVAUX).
Bertrand De BLANQUEFORT: 1156 - 1169 (religieux édifiant mais capitaine de guerre).
Philippe De MILLY: 1169 - 1171 (Abdique).
Geofroy FULGERI: 1170 - 1171.
Eudes SAINT-AMENT: 1171 - 1179 (vainqueur de Saladin à RAMA).
Robert Du MONT.
Arnaud de TOROGE: 1179 - 1184 (signe la paix avec Saladin).
Jean De TERRIC: 1184 - 1188 (abdique).
Girard De RIDERFORT: 1184 - 1189 (homme mystérieux, manipulé).
Nicolaus De THIERRY: 1189
Hermand De PERIGORD: 1190 - 1193.
Robert De SABLES: 1191 - 1196 (vainqueur de Saladin)
Gauthier: 1193 - 1196.
Gilbert ERAIL: 1196 - 1201 (garant de la trêve avec Saladin).
Ponce RIAULT: 1196 - 1202.
Philippe De PLESSIS: 1201 - 1209 (différents avec les HOSPITALIERS).
Guillaume De CHARTRES: 1209 - 1219 (contacts avec Gengis KHAN).
Pierre De MONTAIGU: 1219 - 1233 (rapporte la boussole de PERSE).
Archenbaude De BIZOLIS: 1223 - 1225 (empoisonné).
Christophore De SAINT-MAURE: 1225 - 1235.
Nicolas De MONTE-SANCTO: 1236 - 1239 (bataille de CESAREE).
Armand De GROSSE-PIERRE: 1232 - 1247.
Armand De PERIGORD: 1233 - 1244.
Guillaume De ROCQUEFORT.
Richard De BURES: 1244 - 1247.
Guillaume De SONNAC: 1247 - 1250DAMIETTE avec SAINT-LOUIS).
Renaud De VICHIERS: 1250 - 1256 (paiement rançon de SAINT-LOUIS).
Robert: 1256 - 1264.
Thomas BERAUT: 1256 - 1273 (musulman).
Robert Du MONT: 1273 - 1275.
Geoffrey De SALVAING: 1285.
Guillaume De BEAUJEU: 1273 - 1291 (siége de SAINT-JEAN-D'ACRE).
Thibaud GAUDIN: 1291 - 1298 (Moine GAUDINI, céde SAINT-JEAN-D'ACRE).
Jacques-Bernard De MOLAY: 1295 - 1314 (dernier Grand Maitre).

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Commanderies

L'organisation administrative s'établit sous forme de PROVINCES. Elles sont des divisions territoriales non indépendantes, ignorant les frontières des Etats, sous le gouvernement de L'Ordre du Temple, via l'autorité du Commandant.


Les PROVINCES sont ensuite découpée en BAILLIES, selon la géographie régionale ou l'opportunité militaire-routière, et portant le nom de la Commanderie Principale, car regroupant des Commanderies ou des Maisons, à vocation rurale ou urbaine.

Au cours du XIIIe siècle, elles augmentèrent jusqu'à 17 provinces:
  ♦ 4 en ORIENT,
  ♦ 5 en FRANCE,
  ♦ 4 en EUROPE,
  ♦ 4 dans la Péninsule IBERIQUE.


Toutefois, on retient en général, 21 provinces:
  ♦ Jérusalem, Tripoli, Antioche, Chypre, Petite Arménie,
  ♦ France, Poitou, Auvergne, Provence, Bourgogne,
  ♦ Portugal, Castille, Aragon, Valence,
  ♦ Sicile et les Pouilles, Rome, Toscane et Lombardie,
  ♦ Angleterre, Allemagne, Hongrie, Pologne et Tchéquie.

Une première Commanderie fut implantée en 1136 à RICHERENCHES (dans le VAUCLUSE), et donna naissance aux autres Commanderies du NORD de la PROVENCE et notamment à celle du RUOU, sur la commune de VILLECROZE.


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Méa Culpa

Le pape a demandé pardon à DIEU pour les péchés et les fautes de L'Église au cours des siècles, le grand "mea culpa" de Jean-Paul II, une repentance sans précédent dans la longue histoire de la religion catholique.


Le pape Jean-Paul II a prononcé le "mea culpa" de L'Église catholique au cours d'une cérémonie grandiose en la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est, courbé aux pieds de la statue de La Pieta de Michel Ange, que le souverain pontife a demandé "pardon à Dieu et aux hommes" pour les fautes commises par L'Église depuis vingt siècles. En présence de nombreuses personnalités politiques et diplomatiques, le pape, entouré de plusieurs cardinaux, a célébré une liturgie spécialement créée pour l'occasion.

Dans son homélie, Jean-Paul II a indiqué que le document présenté mardi dernier à la commission de théologiens chargés de l'examiner en vu de la cérémonie du "grand pardon" était "le fruit d'une réflexion approfondie et douloureuse". [http://www.humanite.presse.fr/journal/2000-03-13/2000-03-13-221634]:
♦ " Pardonnons et demandons pardon !" a-t-il déclaré,
♦ "Nous ne pouvons pas ne pas reconnaître les infidélités à l'Évangile commises par certains de nos frères, surtout au cours du deuxième millénaire. Nous demandons pardon, a-t-il dit, pour les divisions intervenues entre chrétiens, pour la violence à laquelle ont eu recours certains d'entre eux dans le service à la vérité, et pour les attitudes de méfiance et d'hostilité qu'ils ont eu à l'égard des fidèles d'autres religions."

Cet acte de repentance, dont les prémices étaient contenues dans des textes précédents (notamment la lettre Tertio millenio adveniente de 1994) s'est poursuivi en ces termes :
♦ "Nous confessons, à plus forte raison, nos responsabilités de chrétiens pour les maux d'aujourd'hui. Devant l'athéisme, l'indifférence religieuse, le sécularisme, le relativisme éthique, les violations du droit à la vie, le désintéressement à l'égard de la pauvreté de nombreux pays, nous ne pouvons pas ne pas nous demander quelles sont nos responsabilités."



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