Sommaire
  1. Vivarais: sommaire
  2. Vivarais: Viviers

Vivarais: sommaire

Introduction

Ancienne province du LANGUEDOC, le VIVARAIS correspond approximativement à l'actuel département de L'ARDECHE. Le nom VIVARAIS est à rapprocher de celui de VIVIERS, qui était le diocèse rattaché.

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Viviers

Proche de MONTELIMAR, VIVIERS, cité ardéchoise de 3905 habitants, capitale historique du VIVARAIS auquel elle a donné son nom, veille fièrement sur le défilé du RHONE, du haut de son piton rocheux où trône sa cathédrale. Située dans l'ARDECHE méridionale, elle bénéficie déjà d'un climat méditerranéen, doux l'hiver, chaud et sec l'été, qui favorise notamment la culture de la vigne et des arbres fruitiers. L'important patrimoine architectural de VIVIERS témoigne d'une importante activité religieuse et commerciale dans la cité dès le IIIe siècle de notre ère. [Mairie de Viviers]

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les helviens

C'est une longue histoire, depuis l'époque romaine, avec les Helviens, situés à ALBA-LA-ROMAINE, puis l'ère chrétienne avec la fondation de VIVIES, qui donnera naissance au VIVARAIS.

Vieux peuple celtiques sous la conduite de BRENNUS, les HELVIENS s'emparent de ROME, prennent part aux guerres contre les romains (ALLOBROGES et ARVERNES), mais bien que stationnés à ALBA, ils restent protégés par les montagnes de l'ARDECHE et le fleuve du RHONE.

Malgré ceci, ils font alliance avec Jules CESAR contre VERCINGETORIX, et ROME leur accorde le " droit latin ", élisant leur propre chef, gardant leurs libertés et leurs droits, bien qu'appartenant à la GAULE NARBONNAISE.

Une double voie romaine, chemin de César, reliait ainsi HELVIE à ARVERNES et VELLAVIENS.

Saint JAVIER, vers les années 200, prêche en HELVIE, et fonde l'église d'ALBA.

Détruite par le peuple des VANDALES, c'est la ville de VIVIERS qui devient capitale et siège épiscopal, et prends le nom de VIVARIENSIS PAGUS, soit le VIVARAIS.

Appartenance du royaume de BOURGOGNE après la conquête des GAULES par les FRANCS et les BURGONDES, en 924, le BAS-VIVARAIS tombe aux Comtes de TOULOUSE, alors que le HAUT-VIVARAIS revient aux Comtes de VIENNOIS et aux Comtes de VALENTINOIS.

Excommunié par le pape Innocent III, pour la croisade des Albigeois, Raymond VI, Comte de TOULOUSE, voit ses biens du pays de LARGENTIERE, avec ses riches mines confisquées au profit de Bernon de BRABANT, riche et puissant Evêque de VIVIERS. Son fils, Raymond VII n'y pourra rien, et en 1215, la spoliation est consommée.

Souverain du Vivarais, les Evêques de VIVIERS reconnaissent toutefois le Roi d'ALES, le Roi de BOURGOGNE, les Empereurs, mais font envie aux Rois de FRANCE: en 1271, Philippe LE HARDI intègre le BAS-VIVARAIS; puis en 1308, c'est Philippe LE BEL qui augmente ses possessions, et finalement, sous Charles V, tout le pays est administré par un Bailli Royal du VIVARAIS et du VALENTINOIS. Les Evêques de VIVIERS restent (plus simplement), Comte de VIVIERS, Comte de LARGENTIERE et Prince de DONZERE.

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Les états particuliers du vivarais

Amoureux de leur liberté, les ARDECHOIS, héritiers des HELVIENS (respectés même par ROME et par CESAR), restent indépendants, mais associés dans la défense de leurs lois et leurs coutumes ...

Le blason symbolise leur rattachement à la FRANCE, avec les " 8 écussons d'azur pour les 8 états ", " dans une bordure d'or ", " le tout semé de France " (fleurs de lis).

Ces Etats particuliers du VIVARAIS sont composés par la Noblesse, avec ses Barons (représentés par leurs baillis), et le Tiers-Etat, avec ses consuls-députés, mais sans représentation du Clergé:

   • Barons de L'Evéché (VIVIERS),
   • Barons des Diocéses (PRADELLE et LAGORDE),
   • Barons du Vivarais (CRUSSOL, MONTLAUR, LA VOULTE, TOURNON, LARGENTIERE, BOULOGNE, JOYEUSE, GLIALENCON-LA-TOURETTE, SAINT-REMEZE, ANNONAY, AUBENAS et VOGUE),
   • Consuls ou députés (13 villes et communautés).

Présidés par le Baron ayant assisté aux Etats Généraux du LANGUEDOC, ils sont convoqués à son grés, ou bon lui semble, avec les deux commissaires ordinaires, le Sénéchal du VIVARAIS et le Consul de VIVIERS.

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Les Routiers

En 1361, la bataille de BIGNAIS entraine en VIVARAIS des pilleurs professionnels, les Anglais ou Routiers, qui prennent même, en 1430, la ville d'ANNONAY comme leur capitale ... qu'ils quittent rapidement, et définitivement, le 24 mai.

Les compagnies de mercenaires recrutées du XII° siècle au XIV° siècle, privées d'employeurs pendant les périodes de paix, se regroupaient en bandes appelées grandes compagnies, et vivaient au détriment des populations. Ces mercenaires étaient alors désignés comme « routiers » car appartenant à une « route » (« troupe » en français de l'époque). Une première vague de compagnies de routiers est apparue au XII° siècle et XIII° siècle. Ces mercenaires étaient déjà présents au début du XII° siècle. Ils participent notamment à la guerre civile en ANGLETERRE (qui oppose le Roi ÉTIENNE à Mathilde la mère d'Henri II entre 1137 et 1153). Mais ils sont intégrés de façon permanente à l'armée du Roi d'ANGLETERRE Henri II à partir de 1159. Il faut attendre les années 1180 pour constater le même phénomène dans les troupes du Roi de FRANCE sous Philippe AUGUSTE. Ces Routiers étaient des éléments importants des armées d'Henri II d'ANGLETERRE puis de ses fils Richard Ier d'ANGLETERRE et Jean sans Terre. Ces troupes de mercenaires aguerris, organisées et très mobiles pour l'époque constituaient un élément décisif dans les batailles. Elles permirent à Henri II d'ANGLETERRE de remporter plusieurs victoires. Le Roi de FRANCE Philippe AUGUSTE dut lui aussi avoir recours aux compagnies de routiers pour vaincre les PLANTAGENET. Un autre exemple de leur importance : au début de son règne, Jean sans Terre était plus riche et plus puissant que le Roi de FRANCE, mais en 1204, Jean ne paya pas ces mercenaires ; certains, comme Lupicaire, passèrent dans le camp ennemi ; de l'autre côté, Philippe AUGUSTE avait, au moins, la troupe de mercenaires de Lambert CADOC qui lui permit de prendre CHATEAU GAILLARD. [Wikipédia]

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Les guerres de religion

Epris de liberté, les ARDECHOIS prennent partis pour les ALBIGEOIS ...

La croisade des ALBIGEOIS (1208-1229) est une croisade proclamée par l'Église catholique contre l'hérésie, principalement le catharisme et dans une faible mesure le valdéisme. Dès le XII° siècle, les textes de l'époque parlent d'hérésie albigeoise sans que cette région soit plus cathare que ses voisines.

Le catharisme était surtout implanté en LANGUEDOC, lequel était dominé par deux familles, la Maison de TOULOUSE et la Maison TRENCAVEL. N'ayant pas réussi à s'entendre pour faire front, le Comte Raymond VI de TOULOUSE fait amende honorable et se croise, tandis que Raimond-Roger TRENCAVEL se prépare à se défendre contre la croisade. Une fois BEZIERS et CARCASSONNE prises et le Vicomte TRENCAVEL emprisonné, les croisés désignent l'un des leurs, Simon de MONTFORT, pour poursuivre la lutte (1209). Cette croisade évolue rapidement en guerre de conquête, d'abord pour le compte de Simon de MONTFORT, puis après la mort de ce dernier (1218) et l'échec de son fils Amaury, pour le bénéfice de la couronne. Cela n'empêche pas la lutte contre le catharisme, d'abord sous la direction des évêques locaux, puis sous celle de l'Inquisition (à partir de 1233).

Finalement, les Vicomtés de CARCASSONNE, d'ALBI et de BEZIERS sont annexées au domaine royal en 1226 ; le Comté de TOULOUSE passe à Alphonse de POITIERS, un frère de Saint LOUIS en 1249 et est annexé en 1271. Le LANGUEDOC, qui se trouvait au début du XIII° siècle dans la sphère d'influence du Royaume d'ARAGON est entièrement passé à la fin de ce siècle sous celle du Roi de FRANCE. À cette époque, le catharisme est éradiqué en LANGUEDOC, et seulement quelques cathares ont pu se réfugier en LOMBARDIE. [Wikipédia]

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