Granarius: sommaire

Eustachius GRANARIUS

Selon Guillaume de TYR, c'est "Eustachus Granarius Césarée et Sydonis Dei gratia dominus" qui est mentionné, en latin, comme Eustache GRANARIUS, Maitre de CESAREE et SIDON, par la Grace de DIEU". Maintenant, plusieurs hypothéses pour la traduction des "Eutachus":

  ♦ AGRAIN: Chevalier dits 'provencaux', sous le commandement de Raymond de TOULOUSE, sur appel de Adhémar de MONTEIL, Eveque du PUY.

  ♦ GRENIER: Chevalier engagé auprés des 'flamands', depuis l'évêché de THEROUANNE en PICARDIE.

  ♦ GRANIER: pas de traçabilités.




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La Vraie Croix

le 29 mai 1123, à la tête des armées du Royaume de JERUSALEM, Eustachius GRANARIUS, emportant la Vraie Croix, repousse une attaque des Fatimides d'Égypte à IBELIN.


En 1187, SALADIN remporte sur les croisés la bataille de HATTIN. Il met alors la main sur la Sainte Croix, que le roi Guy de LUSIGNAN avait emportée avec lui au combat. JERUSALEM tombe peu après aux mains de SALADIN. À la nouvelle du désastre, le pape Urbain III serait mort sur le coup. Ce fragment de la Vraie Croix disparaît alors : l’histoire en perd désormais la trace, et il n’a jamais été retrouvé.


En 1203, le morceau conservé à CONSTANTINOPLE subit les effets d’une quatrième croisade, partie de la République de VENISE, pour tenter de récupérer JERUSALEM mais détournée vers CONSTANTINOPLE pour faire tomber l’empire byzantin et fonder à la place un Empire latin d’ORIENT. Les reliques de la chapelle palatine du PHARE sont partagées entre les vénitiens et le nouvel Empire. Néanmoins ce dernier, menacé de toutes part et au bord de la faillite, doit vendre ses trésors. Saint Louis, en 1238, achète deux morceaux de la Croix, puis en 1242, d’autres reliques présumées de la Passion du Christ (couronne d’épines, sainte lance, sainte éponge…), qu’il fait conserver dans la Sainte-Chapelle construite à cet effet, sur l’ile de la Cité, à PARIS. Mais à la Révolution (1794), les morceaux de la Sainte Croix disparaissent. Ils ne restent que quelques fragments et un clou aujourd’hui conservés dans le Trésor de la sacristie de la cathédrale Notre-Dame.


Tous les fragments prélevés du bois, distribués ou vendus comme reliques à travers le monde au cours des siècles (surtout à partir du Moyen-Âge), sont précieusement conservés dans de nombreuses églises. Selon des enquêtes et analyses variées, les supposés « vrais » morceaux de la Croix de Jésus ne constitueraient qu’un dixième du volume de la croix, tout le reste décrété d’origine douteuse. On les appelle les Lignum Crucis. Le plus gros morceau serait conservé en GRECE dans le monastère du Mont ATHOS, les autres fragments à ROME, BRUXELLES, VENISE, GAND et PARIS.


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