Chaumière modifiée

Premier agrandissement


Pour avoir une porte d'entrée comme tout le monde, séparées de celle des bêtes, Louis AUJOULAT décide d'un agrandissement, autorisé par la commune le 25 Avril 1904, consistant en l'établissement d'une petite construction le long du Chemin Vicinal n°2, largeur fixée à 4 mètres, fossé compris.

Cet agrandissement de chaumière empiétait légèrement sur la voie publique et par jalousie ou par chicane, les Agents de la Voirie furent avisés et se portèrent sur les lieux, pour arrêter la construction. La déception et les ennuis furent grands pour le Père. Un alignement fut pris et on permis de continuer le travail, moyennant un petit retrait avec ordre d'agir au plus vite afin d'éviter toute nouvelle réclamation. Tout se fit avec rapidité, prenant même dans la maçonnerie un piquet ou vieil arbre qui se trouvait dans l'alignement du mur en construction. On emprunta dans le village des veilles pièces de bois qui facilitèrent la large porte d'écurie. Tout ces travaux faits en vitesse étaient de mauvaise nature, mais l'essentiel était de poser au plus vite la toiture et d'avoir enfin une entrée qui ne fut plus celle de l'écurie. A cette date, les trois grands enfants de cette famille, devaient avoir onze, treize et quinze ans. Ils étaient loués ou remplaçaient le Père qui s'occupait davantage de son commerce.

respectées.

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Partage Indivis

Le fils cadet, sachant que le Père avait tout les droits dans cette maison, et voulant avoir le calme pendant ces séjours d'été, décida de construire quelque chose dans la maison, et de laisser toute liberté au Père. Ce fut assez difficile, car il ne fallait pas gêner le Père , ni le fermier.

Il décida de faire construire deux pièces au fond de la grange, coté montagne c'était sombre, obscur, mais le problème était résolu. On ne gênait personne, et la maison avait deux habitations, au lieu d'une, c'était bien ainsi, puisqu'elle avait deux propriétaires. Un papier de conventions fait en double exemplaire, fut signé par les deux parties ayant acheté l'indivis. Cette convention précise que dans le cas ou il se construirait de nouvelles pièces dans la grange, le partage de la maison s'imposerai afin que chacun des deux propriétaires ait une part sur le devant et le derrière de la maison .Il est convenu également que l'entretien, les pertes et profits de la maison seront en commun tant que le partage n'est pas fait. Quelques temps après, on ajouta à cette convention certaines réserves au sujet de la sortie du fermier.

Vers 1950, le plus jeune des trois fils veut à son tour habiter avec sa famille la chaumière dont il est propriétaire indivis. Il s'installe dans l'habitation qui restait libre depuis la mort du Père. Ce n'est que pour la saison d'été, mais il faut quand même moderniser. On supprime le traditionnel manteau de cheminée, les lits, placards, le local ou on logeaient les pommes de terre, le local ou on logeait les vivres pour les bêtes. Les crèches et les râteliers d'écurie suivront le même sort. Plus tard, c'est à la grange qu'on supprime le local des salaisons, et le réservoir à grain. Plus de fermier à cette grange, puisque telle est la dernière clause de la convention, et puisqu'il n'y a plus de fermier en 1957, on supprime la grande porte de grange pour en faire une fenêtre et une porte d'entrée de domicile. D'après cette transformation, la grange se transforme en pièces d'habitation, ce qui contraint les indivis à faire partage ou avoir une nouvelle entente puisque les clauses de la convention ne sont plus. 

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