Récit: Robert VELAY

Issues des mémoires de Robert Velay, avec son site " Ferme Velay ", nous retrouvons quelques traces des fermes encore présente dans les années 1950: le village et ses habitants à la veille de la seconde guerre mondiale.

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Ferme Velay, dits "pierrè":

Ses grands-parents Auguste Velay et Eugènie Vialle, ses parents Régis Velay et Marie Bonnefille, et les enfants René, Marie-Jeanne, Robert, Simon et Denise.

Ferme Darbousset, dits "Courriè":

Jamais vue habitée à cette période, mais c'est la maison mère des Darbousset: Marius y engrangeait du foin et y logeait ses moutons, et Maria, une demi-sœur, disait y être née. Cette ferme, occupée pendant une dizaine d'années par Merle, le mari de Maria, sera vendue à Rinaudo, qui la transforma en habitation.

Ferme Darbousset, dits "Trémoulet":

La grand-mère Darbousset y vivait seule, et Robert n'a pas connu son mari. Son fils, Elie, y avait aussi une grange et une bergerie. Cette ferme n'appartenait pas à leur famille, elle fut achetée après la mort ou le départ des premiers propriétaires.

Ferme Darbousset, dits "Boulet":

Antoine Darbousset, célibataire, était un petit bonhomme qui devait mesurer autour d'un mètre cinquante, vivait seul dans cette ferme qui servait également de grange et de bergerie pour son neveu Pierre. Lorsque les Darbousset partirent en Savoie, Célestin Blanc, qui était le beau-frère de Pierre, acheta la ferme et, seul ou aidé de son frère Baptiste, il la transforma en maison d'habitation, telle qu'on la voit aujourd'hui.

Ferme Blanc, dits "Chaminèio":

Robert n'a connu que la grand-mère, qui vivait seule dans un appartement accolé à la grange, mais ne se souviens plus de son prénom, et n'a pas connu le grand-père. Les parents, Célestin Blanc et Marie-Rose Darbousset, sœur de Pierre Darbousset, dit Boulet, l'oncle célibataire, et Baptiste Blanc, avec les enfants Marinette, Jeanne, Yvonne, Raymonde, Odette, Denise, et Jean-Baptiste, décédé jeune à la suite d'un accident de tracteur, plusieurs enfants étant morts en bas âge. C'est après le décès de Jean-Baptiste que la ferme fut abandonnée.

Ferme Darbousset, dits "Trèmoulet":

Les grands-parents, avec la grand-mère Darbousset, citée ci-dessus, et les parents, Elie Darbousset et Lisa, une enfant de l'assistance publique, qui avait un nom alsacien, avec les enfants Marinette, Elie, Raymond, Roger, Odette et Huguette. La famille a habité là jusqu'à qu'ils achètent, au début des années 1950, la ferme Darbousset, dits "Boulet".

Ferme Darbousset, dits "Courriè":

Robert n'a pas connu les grands-parents, mais  les parents, Marius Darbousset et Augusta Michel, ainsi que les enfants, Raymonde et Laurette.

Ferme Dumont, dits "Ranquet":

La mère est décédée au cours de la guerre, et les parents, Aimée Dumont et sa compagne Marthe n'ont pas eu d'enfants. Lui, qui était mineur, ne passait que les congés aux Hubacs et, à la retraite, seulement les beaux jours. Sa plus jeune sœur, que l'on appelait Nini, est restée au village quelques années après la mort de sa mère. Il y avait aussi un enfant de l'assistance publique, nommé Jean Libert, qui jeune, vivait avec eux au village. Ils avaient une toute petite propriété: 2 ou 3 vaches et quelques chèvres. Celle-ci a été rachetée avec la ferme, par un coiffeur, après le décès des propriétaires.

Ferme Boulet, dits "Oustau nou":

Les grands-parents, peut-être Justine, et les enfants Boulet demeurant aux Hubacs: François, célibataire, Pierre (père de Raoul), Justine, (mère du Roger Terme, qui épousera Janine, une fille "Martinou" du Huédour), et Maria, célibataire, vivant à Saint-Etienne-De-Lugdarés.

Ferme Boulet, dits "Mestre":

Les parents, avec Pierre Boulet, le frère de Francois, Justine et Maria, qui épouse Marie Clavel, et leurs enfants, Josette, Marthe (dite "Martoune"), et Raoul.

Ferme Darbousset, dits "Boulet":

Le grand-père est décédé au début de la guerre, et Antoine, déja cité, était le frère du grand-père. Les parents sont Pierre Boulet et Rose, d'origine allemande, rencontrée durant la période où il fut prisonnier, et les enfants, Ruth, Antoinette et une troisième, la plus jeune, qui est née aux Hubacs. Peu après son retour d'Allemagne, Pierre avait fait construire sa nouvelle maison d'habitation derrière l'ancienne. Partis en Savoie, au début des années 1950, Antoine, l'oncle, et Pierre, déracinés, moururent peu de temps après. La propriété fut achetée par parcelles, par les paysans du village. Le Père Velay acquit la Sogne de Martel, une partie du Pommier, un champ au Croc du loup, et un bois à Combadorest... Elie Darbousset acheta la ferme et la maison d'habitation.

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Ferme Aujoulat, dits "Roubinet":

Mitoyenne de la ferme " Riou ", en remontant vers le haut du village, occupée occasionnellement pour les congés, mais plus exploitée depuis le décés des grands parents. Les parents, Ernest, et Emile, tous deux mineurs, s'étaient partagé la maison. Pour les enfants, Ernest avait deux filles: Suzanne et Marinette, et Emile avec son épouse Eva, (née Vialle, de Saint-Alban-La-Montagne, nièce de la grand-mère Velay), sont longtemps venus au village, surtout lorsqu'ils ont été à la retraite, bien que travaillant durant l'été à la buvette de La Trappe. De ses enfants, Francis, Raymond et Colette, Francis a gardé l'ensemble de la propriété. Il continue à y venir passer l'été, et son fils Thierry, y vient de temps à autre.

Ferme "Riou":

Quasiment jamais habitée, jamais exploitée par ses propriétaires. Une dame et sa fille, venues passer un été, il y a de cela plus de 50 ans. Achetée par Marthe Boulet, sœur de Raoul, rachetée par un " rayol de naissance ". Il a acquis et reconstruit, sous forme d'habitation, l'ancienne grange que possédaient les Blancs, juste à côté.

Ferme MICHEL, dits "dè Jean dè Riou", ou "Badieu":

C'est la maison d'où sont issus Fernand et Augusta, épouse de Marius Darbousset, et Anna, célibataire, qui a été la dernière à exploiter cette petite ferme. La grand-mère vivait seule dans une petite maison sur la route du cimetière, à Saint-Etienne-De-Lugdarés. Robert allait la voir de temps en temps, avec Laurette, en sortant de l'école.

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Ferme RIEU, dits "Jacques":

Avec les grands-parents, Auguste RIEU et son épouse, que Robert à connue, mais dont il ignore le nom de naissance et le prénom, puis les parents et les 4 ou 5 enfants, dont Louis Rieu est resté seul, célibataire à la ferme: c'est le dernier Rieu ayant vécu aux Hubacs. Ses neveux et nièces venaient chaque année au village, durant l'été. Bernard Rieu, l'un d'eux, a gardé la ferme après son décès, il y a un peu moins d'une dizaine d'années.

Ferme Rieu, dits "Jacques":

Le père Rieu était le frère d'Auguste Rieu, mort à la guerre de 1914-1918, et son épouse était appelée, familièrement, Lio. Les parents sont Fernand Rieu, mort électrocuté dans l'ancien transformateur, en voulant réparer une panne, et son épouse Julienne, avec son frère Firmin, cité ci-dessous, et François, célibataire, demeuré le dernier dans la ferme. Leur fille, Lucette, est l'épouse de Joseph Brun, entrepreneur de maçonnerie à Saint-Etienne-De-Lugdares.

Ferme RIEU, dits "Jacques":

Sans terres, celle-ci appartenait à Firmin Rieu, frère de Fernand Rieu, mineur: il ne montait que lors de ses congés et plus tard à la bonne saison. Les enfants, deux filles et un garçon, Jean Rieu, dont l'une de ses soeurs, épouse Jean Viel, mineur, enfant de l'assistance publique, élevé dans la famille Beau du Huédour, avec Lisa Darbousset, également de l'assistance.

Ferme MICHEL, dits "d'Ursulo" ou "Liaoudé", (Claude en patois):

La grand-mère, Ursule, puis les parents, seul avec Pierre, célibataire, resté à la ferme: c'est le dernier des Michel ayant exploité la ferme. Il avait au moins deux frères et une ou deux sœurs, Noémie, qui venait au village pour ses congés, et durant la belle saison après le décès de son frère. Ses enfants, Arlette Michel, fille de Marcel Michel, un neveu de Pierre. C'est elle qui a gardé la ferme et les terres.

Ferme DARBOUSSET, dits "Annetto":

Seule connaissance de l'habitation, sans aucune terre appartenant à cette famille qui ne résidait qu'occasionnellement au village. Les grands-parents, Louis Darbousset, dit "Loy", demi-frère de Marius et de Maria, et les parents avec deux filles, l'une épouse Vergne, et la deuxième épouse Aragon. Elles venaient avec leurs enfants aux vacances d'été: Annick, Monique, et Marie-Claude.

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