Récit: Ernest AUJOULAT

Introduction

Ernest Aujoulat fût l'un des 3 derniers de la famille Aujoulat des Hubas ayant encore vécut dans la ferme. Journaliste à ses heures perdues, il laissa quelques récits à destination des générations à venir ...

Bien qu'il n'y soit pas né, (car à cette époque ses parents étaient aux mines de Bèsseges), il y a vécu suffisamment longtemps, pour se rappeler de sa jeunesse, souvenirs couchés sur le papier par ses soins:

   • Le présent, c'était celui du moment ou il écrivait , dans les années soixantes.
   • Le passé, il corresponds à ses souvenirs de jeunesse, ceux de la fin du XIX° siécle, au tout début du XX°, soient les années 1850 à 1900.
   • Quand à son futur, projections des années 1960, c'est maintenant notre présent.

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Paragraphe 1

[...] De ces ruines, abandonnées vers l'époque 1800, le village avait une équipe de 15 ou 20 gaillards qui jouaient à la 'balle' dans le terrain propriété de Mestre, jeu de balle qui ressemblait un peu au foot-ball actuel.


Au printemps, grand branlebas au village, trois grands troupeaux venaient du Midi en transhumance, dont un pour le territoire Mestre. Six bergers, jeunes et gaillards, faisaient dire au prètre dans son sermon:
"Chers paroissiens, ne laissez pas vos filles aller porter le souper à ces hommes du Midi".


Les nuits de fumature de ces troupeaux, se vendaient, et étaient tenus par divers droits de propriété familiale. Ces droits de fumature se vendaient, et nous en achetions, ce qui permettait de défricher du terrain neuf, et faire de bonnes semences de blé. Le pays était rasé de tout arbuste, par les bêtes du pays, ou par ces grands troupeaux du Midi. Certains habitants avaient aussi des droits de ramassage de branchages dans les coupes de bois de la propriété Mestre. Le pays était miséreux, et affamé, le paysan se cramponnait à son lopin de terre, par toute sorte de corvée. Les hommes et même les femmes, allaient faire des saisons de travaux, hors du pays, pour subvenir aux grandes nécessités de la maison.


En 1966, le village est réduit à une dizaine de foyers, il en possédait prés de trente en 1850. Une jeunesse turbulente agressive occupait le four, les cours et jardins incultes de Mestre, ainsi que sa grande remise entrée de grange que l'on appelait l'onto, ouverte à tout le monde. La grande cloche de la maison Mestre n'avait pas de corde et restait silencieuse. Les jardins potagers du village avaient, quelque fois, des visites nocturnes: les oignons, carottes, oseilles, cassis, groseille, cerises, prunes ou autres, étaient bien souvent ravagés avant maturité. Les fruits sauvages du pays et de la montagne, étaient récoltés précieusement, et parfois, le petit vacher avait sa tartine de pain seul, et devait ceuillir le fruit sauvage, pour ne pas manger son pain seul.


Ces souvenirs, chaque montagne, chaque vallée de ce vaste territoire nous en donne des récits sans fin qu'on ne peut pas citer, et contentons-nous de ceux du patelin. Chaque ruine, chaque demeure, nous en laisse, mais hélas presque tous tristes et miséreux.


En partant du coin du village, au transformateur électrique, de sinistre mémoire, puisqu'il nous à tué un homme nouveau, et d'un trés grand dévouement pour le pays.


Ici ruines de la maison RIichard, ou durant un automne j'ai gardé 2 vaches; mon patron plus miséreux que nous , a du donner un chevreau de cinq mois pour mes gages.


Ruines maison Birou, on en à fait longtemps l'école maternelle et autre, beaucoup de souvenirs enfantins se rapportent en ces ruines totalement disparues.


En dessous, maison de La Martine, propriété Blanc, ou résidait une mamée dont on avait tué le fils d'un coup de couteau au Mountadou de gen de Rieu, devant la maison Robinet.


Attenant à La Martine, il y avait Trémoulet, petite maison qui fut longtemps école du village, et ou souvent l'encre était gelée dans nos encriers. A tour de rôle nos papas faisaient le chemin dans la neige et nous portaient sur leurs épaules.


Attenant à celle-ci, il y avait Frédéric Tremoulet. Lugubre souvenir d'un demi fou, qui faisait frayeur au village. On du le prendre pour l'envoyer en traitement, en cernant sa maison par les flammes.


A coté, il y a les ruines maison Cytaire. Cette maison recevait quelqu'une de nos visites, pour fureter dans ce qui pouvait nous interresser.


A l'arrivée de Saint Etienne, c'est la maison Boulet Estaounoua, famille que nous avons toujours vu propriétaires ou locataires de la propriété Mestre. Là, une grand'mére nous menacait souvent de sa canne. Dans l'enclos de la grange, et dans la belle maison fermiére, souvenir du bourgeois qui venait à la belle saison, faisait quelques exhibitions sous le tilleul, faisait des parties de tir au pistolet à la cible, et de grandes randonnées dans leur immense propriété. Le fils du fermier, grand invalide, qui vit encore en 1966, occupait la place au pied ou à la chaise longue . Une des chambres de cette belle maison fermiére, nous à aussi servi d'école de village.


La maison Darbousset, dit Courrier, nous laisse le souvenir d'une belle jument blanche, qui assura longtemps le courrier St Etienne - Luc, conduite par un grand homme à longue barbe. Comme il n'y avait pas de pont aux planchettes, lorsqu'il y avait inondation, les gens du village l'accompagnait avec des cordes au passage de la riviére. Ce bonhomme de plusieurs unions eu de nombreux enfants. La mort d'un de ces fils, 14 ou 15 ans, avait ému les gens du village, car il est mort en chantant:
" tranlalalo, je vais voir ma pauvre mére "


Ce brave Courrier, à longue barbe, avait de nombreux fils, dont un de ma classe, que j'aimais beaucoup, car comme moi, il devint Mineur. Il aimait raconter une histoire de travail survenue à son frère: un jour, son pére étant monté sur un petit rondin de bois pour coincer un cadre de Mine, se trouva déséquilibré par le rondin qui avait glissé, et notre bon homme resta pendu par sa barbe, qu'il avait coincé par inattention, avec le coin du cadre.


La maison attenante, c'est Dumont Ranquet, nous laisse le souvenir de deux ou trois paisibles ménages pauvres mais heureux, dans le calme du pays, et le dernier qui occupe les lieux, est un brave mineur en retraite avec sa compagne.


En passant à la Rue Haute du village, nous avons la maison Vidal dit Carrat, les tristes souvenirs d'enfance et de jeunesse puisque les deux fils sont restés à la guerre 14-18.


Cette maison fait partie de la grande propriété Velay dit Piaret, le plus gros fermier du village, qui possédait la jument fantaisie, titre de richesse, et le taureau de reproduction, ou chaque paysan venait faire couvrir ses bêtes, et compensait cette corvée, en faisant des journées de travaux à la maison. Il est bon de dire qu'à l'époque 1910 - 1920, cette maison nous laisse de doux souvenirs, par l'aimable galanterie de deux belles Demoiselles, qui nous dissipaient un peu de la guerre de 14-18.


En haut de cette maison Velay, il y a Le Mariet, maison bergerie Darbousset, ou la fille unique d'une grande famille à construit un chalet.


Dans ce haut coin de village, nous avons la maison Bresson Clavel, et souvenir d'enfance deux fils morts à la guerre. Dislocation de biens avec les héritiers, dont un fils fit une vente factice, qui cause ennui aux voisins Darbousset.


Attenant, maison Bresson Clavel. Nous avons la maison Pansier, gais souvenirs de cette maison, trois filles, deux garcons, joyeux joueurs d'accordéon, gais lurons, animateurs des fêtes de jeunesse. La Mére Pansier, grande débrouillarde, nous concurencait trés fort dans le commerce des coquetiers qu'exercaient nos deux maisons. Elle avait un ane pour ses transports, tandis que nous, maison Robinet, avions une anesse, ce qui, parfois, en allant aux marchés de Pradelles, Langogne, Loubaresse et nombreux voyages à Luc, cela donnait quelques courses folles entre ces deux bêtes de sexe opposé. Pour nous, les enfants, qui devions aider nos parents, le plus difficile étaient ces voyages à 9 heures du soir pour venir à la nuit, malgrés la frousse à la gare de Luc, attendre les parents qui arrivaient du marché de La Grand'Combe , avec des produits, légumes, ou fruits que l'on revendait à Saint-Etienne.


Laissons ces questions commerciales, et continuons le tour de ce village de Hubas. Aprés la maison Pansier, il y a la maison Blanc, Cheminée, achetée à Gourgeon. Cette maison fut longtemps école de village, de 40 ou 50 Soeurs venaient faire promenade et visite, buvaient une tasse de lait de ubas, et nous distribuaient du pain, des anges, qui étaient des débris d'hosties.



Attenant à Gourgeon, c'était les Roux, maison Chail. Là, il y avait un garcon et deux filles, un fourré d'arbres ou l'on ceuillait de minuscules chataignes qui nous rappellaient les véritables. Une jeune fillette venait s'amuser avec nous, mais la Mére Chail, ne le voulait pas, car hélas, on lui rapissait souvent une portion de sa tartine, je parle ici au pluriel car on était plusieurs à convoiter la même tartine.



Nous organisions des jeux d'enfants ou l'on était troupeau, de vaches, ou de moutons, avec vacher et vachére, et les chiens. J'aimais être le chien, car au gouter j'étais sûr d'avoir le petit guignon de pain, que l'on donnait au chien, à la garde du troupeau.


Souvenirs authentiques Hubas, époque 1900.


Pour continuer cette ballade, souvenir descendant vers le four, et la fontaine du Thérond, ou parfois cinq ou si personnes attendaient leur tour, pour remplir un récipient d'eau fraiche. Et ce four de village, qui à toujours été le rendez vous de jeunesse, ou l'on se tassaient comme des anchois.



Et ces ruines, maison Bresson, ou un jour, un vieux papé, n'y voyant plus trés bien, avait fait bouillir des pommes de terre. Son pot sur la table, fût presque vidé par nous, sans qu'il s'en apercoive.



Voici la maison Darbousset, dit Bouletou. Là, deux filles et trois garcons, nous laisse que de bons souvenirs. Un papé, une mamé, de braves amis et voisins, bien à l'aise, nous offraient souvent une tartine en cachette:

" Mangez la sur place, n'allez pas vous faire voir "


Car la grande géne de leurs voisins Aujoulat Robinet, leur était, hélas, bien connue. Puisque c'est notre famille, nous causerons un peu plus longuement des souvenirs vécus, ou qu'on nous à racontés. De notre minuscule maison, est sorti une trés grande famille: des fils, des filles, une religieuse, Soeur Marthes, un religieux, Frère Candide, des Mineurs, des Vignerons, des Bergers.



Selon la coutume, notre père, fils ainé, fît marcher la ferme, faisait les saisons, pour argent de poche, et aidait son père au commerce de coquetier. Ce fils ainé, qui devint notre père, Louis, Ernest, Emile, aimait de nous raconter sa vie de jeune homme, à nous, ses ainés:

" Je partais des Berleyres, disait-il, avec un joli gilet, une belle blouse, que je cachais en partant de Hubas, et aprés ma journée de travail, j'arrivais pour souper chez ma bien aimée, qui me régalait, des fruits et légumes, que nous n'avions pas à Hubas. Courgette, concombre, pommes, poires, et autres, et c'était la petite féte d'amoureux. Il y eu aussi les veillées d'hivers, la ceuillette des chataignes, avec 'épluchades' et 'affachadas'.



Le mariage se fit en plein hiver, la mariée apportait une dotte, ce qui n'était pas permis à tout le monde. Cette dotte fut placée au pré de Manibles, et nous fut remboursée, aux enfants, à la vente de ce pré. Le jour du mariage, fit mauvais temps. Le matin, on célébra à la maison de la fille, et le soir, malgrés ce mauvais temps, il fallu arriver à Hubas, ou chacun, un peu plus tôt, un peu plus tard, s'amena de son mieux, pour continuer la noce.



Bientôt une mignone fillette qu'on nomma Marie, fut enregistrée à Saint Etienne, tandis que les deux suivants, Louis, Ernest, étaient enregistrés à Bessèges, ou le jeune ménage s'était retiré pour faire la vie de Mineur . Mais hélas, trois enfants, pas d'allocations, le loyer, la vie était dure, et l'on décida, à tord, de retourner à ce misérable bled de Hubas, ou Grand'Pére fit place à son fils, pour travailler son bien à louage. Notre pére eu, hélas, beaucoup de peines. Il n'avait pas d'enfants assez grands pour garder ses bêtes, il fallait en louer, et sa compagne qui ne connaissait que le travail des Hautes Cévennes, à dos de mulet, ne connaissait rien aux travaux de Hubas, et de là, éclataient souvent des scénes parfois trés violentes, ce qui, hélas, ne faisait rien de paisible à la maison. La vie au village n'avait rien de gai. Des plaidoiries, des disputes, des chicanes, pour pas grand chose.


Un terrible drame se déroula devant les yeux de notre chére maman, puisque c'est au Mountadou de Gean de Rieu, que le pére Jaques, se permit de venir poignarder un paisible jeune homme, le fils unique de la vieille Martine.


Attenant à notre maison, nous avons Michel, dit Batistou de Rieou, gens trés paisibles, et sans bruits. Une fille, qui se mariat à La Veyrune, et ou toute la vibrante jeunesse du village, fimes une noce trés vibrante, et ou j'avais le rôle d'animer le bal, avec mon accordéon, de m'occuper de ma cavaliére, et chanter ou sifler, quand moi aussi je voulais danser un peu. Enfin, au grand jour, chacun retourna à Hubas, recevoir la gronderie des mamans de nos cavaliéres. Le fils de la maison fût tué à la guerre, la ferme se louat et dépérit et finalement viens à se vendre à un jeune ménage.


En bas de chez nous encore une maison Michel dit Gen de Riou. Souvenir d'un homme géant, épouse minuscule, des grands fils, une fille, trois fils de l'assistance publique. A la veillée, il faisait de très grands feux et appelait tout les voisins à venir se chauffer chez lui, car à coté de sa maison, il y avait l'Oustablou, deux maisons qui ont été réunies par Rieu F, une mamé et un vieux célibataire qui me donnait quelquefois une tartine champignons bouillis qui dégoulinaient partout.


A coté, maison Jourdan, une famille qui partit aux Mines de Trescol. La famille Blanc dit Chaminée, y créa son ménage en attendant mieux. Au printemps, je gardais les bêtes de Blanc et Rieu F. mais ça ne marcha pas . Je dus abandonner.



Attenant à la maison Jourdan, nous avons Darbousset, dit Anniette, deux filles et un fils, et celui-ci créa son foyer au sommet du village, ce qui devint Tremoulet  Darbousset. Il est bon de citer qu'à cette époque 1900, dans toutes les maisons ou il y avait des filles, c'étaient de grandes veillées familiales jusqu'à 11H ou minuit, ou avec tricot ou dentelle, l'on organisait des jeux, et quelquefois le chapelet récité par grand' père ou grand mère.



Enfin, la dernière maison de ce coin, Michel, dit Ursule, famille de cinq enfants qui a toujours fraternisé avec la notre, et cette fraternité continue. Dans leur pauvreté, ils faisaient bonne chère, et bien souvent j'ai envié leur bonne table meilleure que chez nous. Bien des souvenirs m'attachent à cette maison, un classard, un frère P., et un camarade de combat M. qui bien souvent au repos des tranchées, me ravitaillait. Une fille dont je voulais faire mon épouse. Cette union n'eut pas lieu par suite de petites divergences familiales qui firent rompre ces très longues relations enfantines.



Après la maison Ursule, il existait une ruine, le Chazaou, c'est là qu'on a construit la remise pour machine du village.



La maison en dessous, c'est Talpin, dit Choumiére. Là, une brave grand'mère ayant vécu dans le midi tenait souvent chez nous le rôle de sage femme, car il faut penser que souvent chez nous, 11 enfants, les naissances et les décès de ces chérubins se succédaient à une allure assez rapide. Parmi eux, des Elie, des Francois, nous quittèrent assez grands. Des fillettes, des Maria, des Rosa et hélas un Régis tué par la jument qu'il gardait au pré de Manibles. Et trois fois hélas, la fille ainée nous quitta à l'age de 22 ans emportée par une cruelle maladie. Voyant venir sa mort, elle disait à la maman, voyant le dernier né dont elle était marraine : " soignez le bien celui là, bientôt vous n'aurez que lui ". Et ce fût vrai, la guerre 1914 éclate, et les parents se trouvent seuls avec ce gosse trop jeune pour garder les bêtes. Il fallu encore louer les vachers.



Pour continuer, maison Talpin. Disons qu'il y avait quelques degrés de parentés entre nous. Il y avait là une fille adoptive Angelina, qui fût une aimable compagne de jeunesse, se maria à Marseille, et vint encore chaque année au pays tout comme fait Noémie Michel.



Attenant à la maison Talpin, nous avions une petite maison, qui faisait bergerie et appartenait au lot Devidal, de notre propriété. Bien sur les sœurs et belles sœurs de ces trois ou quatre Aujoulat passaient quelques jours d'été, quoi que il n'y eu pas de congés à cette époque, et le soir c'était la grande nouba à la maison familiale. Mais nous les gosses, c'était le lit qui nous attendait, car la cuisine était bien trop petite pour nous contenir, et parfois une tante compatissante à notre égard venait nous apporter une tartine du plat qui se consommait à table.



Attenante à notre petite bergerie, il y avait la Granette, vieille grand'mère qui laisse souvenir de chicane, les eaux de ses près, et bien de choses, de ses domaines surtout aux Berleyres. Ces trois maisons n'en font qu'une aujourd'hui, au nom de Rieu F.



Enfin, dernière et plus basse maison du village, Rieu dit Jaquet, un vieux de sinistre mémoire puisqu'il poignarda d'un coup de couteau un paisible garçon. La famille de ce Rieu Jaquet, deux filles deux garçons, ont fondé leur foyer dans le village. Ce sont les deux Rieux, les Blancs, et les Darboussets, familles très honorables et estimées dans le village. Le père Rieu, en son immense propriété, pour faire à son expropriation de procédure, il fût libéré, maria ces quatre enfants au pays. Le vin coula à flots, car le grand tonneau était au coin de la table .



Pour clore cet ouvrage de six feuilles, il est bon de rappeler que les trois classards de la classe 1912 retournèrent tout trois de la guerre, et de ce fait le patelin de Hubas repris grande animation d'après guerre, puisque nos cavalières étaient là à attendre notre retour pour s'amuser encore et nos petites soirées galantes, et nos petits bals, dont jétait toujours accordéoniste, siffleur, ou chanteur …


[NOTA] : Ne pas déchirer ces feuilles mais en faire part à des anciens du Village de Hubas qui vous prouveront l'authenticité. C'est [????] [ ???] de pouvoir citer des faits vécus depuis 70 ans . "

[Ernest AUJOULAT, carte de Presse - 1966]

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