Ardèche: Leurs traditions
Introduction
Chansons, chantées au grés des humeurs, contes et légendes racontés pendant les longues veillées d'hiver, ou bien des contrats, validés par la « parole donnée avec une frappe de main » : point besoin de papier avec la tradition orale.
Troubadour, Trouvère ou Ménestrel, « Assurancetourix » à aussi existé en ARDECHE ...
Chansons mais aussi complaintes, tels étaient les médias de l'époque.
Car l'information ne se lisait pas dans les journaux, ne s'écoutait pas à la radio, et bien sur, ne se regardait pas sur petit ou grand écran.
La veillée
Bien avant l'électricité, avec radio, télévision et autre Internet, la circulation de l'information se faisait lors de rencontres familiales, souvent élargies au voisinage: avec la veillée, par forcément mortuaire ni de Noél, c'était un simple moment de rencontre, de nostalgie, avec « Contes et légendes du Pays », où les plus jeunes apprenaient en écoutant les paroles des anciens...
La patche
En liaison directe avec la tradition orale, le respect de la parole donnée, illustré par la « patche »: la conclusion du « marché », signature du contrat par la frappe de la main des contractants: « tape là ! »
Tout engagement pris se doit d'être tenu ...et sera tenu, d'une manière ou d'une autre.
Compte tenu de l'illettrisme de l'époque, les textes législatifs étaient dits sur les places publiques:
« Fait et récité au lieu des Hubas, en présence de Francois Marti, Rodier, praticien de Luc [1757] »
[Les pagels de l'Ardéche et leurs Seigneurs, p95]
Pour les même raison, les nouvelles étaient chantées: se sont les complaintes ...